Le sacré dans la vie de tous les jours

(Podcast)

Le sacré est une éruption de l'être, il n'a rien à voir avec la soumission, avec un peu de discernement il devient assez clair que le sacré et soi c'est la même chose. Ah mais je ne parle pas de toi la personne, mais toi toi ton tout.

Car le personnage a tendance à croire que le sacré appartient à un pays, une culture, une statue, à l'autre, à se séparer du sacré. D'ailleurs, quand on regarde la définition sur google, ça donne ça : "qui appartient au domaine séparé, respecté, protégé, qui ne peut être touché ou souillé...".

L'humain et le sacré est une grande histoire de dogmes et de croyances, d'interdits et de mécanismes de sabotage de ce qui fait partie de la nature de l'être : l'éveil ou la réalisation de soi. Car derrière chaque invitation au sacré se trouve l'invitation à ce qui n'a jamais été séparé du tout.

L'invitation du sacré dans la vie moderne est l'union du divin et de l'humain.

L'Inde spirituelle a une invitation au sacré si ancrée dans la terre qu'elle est respirable dans l'air. Elle pousse dans chaque rue, dans les temples au bord des routes, dans les cérémonies au bord du Ganges, dans les fêtes et les célébrations. Toute l'Inde respire l'invitation au sacré, pourtant elle n'est pas plus spirituelle que toi qui lis ce texte. Le sacré n'est pas un rituel ou un Namasté au cours de yoga. L'invitation au sacré est une invitation à l'éveil à ta nature, et c'est simple et ordinaire.

Ça ne porte pas de guirlande de fleurs, ça n'a pas fait 3h de méditation aujourd'hui, personne n'a eu à se prosterner.

L'invitation au sacré se joue dans la vie de tous les jours, dans le regard aimant que l'on pose au collègue de bureau en colère, dans le café qu'on offre à la personne qui suit dans la file, à l'amour qui flotte dans la cuisine quand le plat mijote lentement, à cette main qui s'ouvre...

Le sacré n'a pas à se vanter, c'est l'odeur de ta nature, de l'électricité.

Je vous partage cet interview avec Aurélie dans lequel j'en parle davantage...

Bonne écoute (et merci à Aurélie pour son invitation !)