Tout n’a pas à être limpide car la vie n’a pas à satisfaire le personnage. Son imprédictibilité est considérée comme une faute pour mon correcteur d’orthographe… c’est dire !
Il n’y a pas d’ordre, tout suit un chaos organisé dont seul le divin s’amuse. C’est une route sinueuse mais elle ne l’est qu’en surface, car au-delà, derrière les nuages gît une paix inconditionnelle embrassant chaque semblant
de contre-courants. Elle est sinueuse pour qui veut s’identifier à son apparente adversité, pour qui veut s’illusionner de rênes à tenir. Car en réalité il n’y en a pas…
La vie est reine.
Et elle n’a en aucun cas besoin d’un cocher pour la mener quelque part, lui imposer la direction idéale qui en apparence mènerait quelque part.
Où veut-on aller ?
Être une bonne personne ? Un bon cocher ?
A-t-on besoin de cette imposition pour croire que nous ne sommes pas… personne ?
De cette course interminable, le cocher perd le nord, s’en épuise. Souvent il fait une pause et recommence. Jusqu’où ?
Jusqu’à ce qu’il ait fait le tour de lui-même, et cette quête n’est un problème pour personne. Le cocher n’a pas à se cravacher lui-même pour ce qu’il pense être incorrect ou lent…
Taper sur un fruit ne le rendra pas plus mûr mais un fruit parfaitement mûr tombera de lui-même.
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