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Ensauvager la nutrition dans nos relations



Ici c’est de prana dont je parle, la nutrition vibratoire, le jus de la vie.


On le trouve dans tout ce qui vit, il n’y a pas de séparation avec l'énergie vitale donc comment en manquer si on y pense ? Donc l’idée de ne pas avoir besoin de manger fait sens puisque c’est une des sources d’énergie, elle n’est pas moins importante que l’air qu’on respire, l’eau que l’on boit, le sommeil, l'amour.

L’énergie vitale n’est pas séparée de nous donc l’idée de manquer d’énergie vitale n’est pas possible sous le regard non-duel de la vie.


Pour autant chaque individu expérimente sa propre sphère d’apprentissage et l’aspect duel de la vie peut faire naître la sensation de manque et des besoins, primaires ou moins.

Dans tous les aspects de la vie le besoin se fait ressentir et la course à l’énergie s’agite.

Jusqu’à ce que ce besoin rentre au plus profond de soi, là où il n’existe pas.


Car le besoin ne peut exister quand la vie se satisfait d’elle-même.

Ici je ne parle pas du rejet du besoin, il ne s’agit pas de ça. Cette réalité ne peut pas être vue par le personnage. Le besoin existe et dans sa réalité il est tout autant divin de le satisfaire que de ne pas le faire.

Et quand ce besoin mûrit, il se transforme en appartenance.


Jusqu’à cet espace, le besoin n’a pas besoin de mettre de cape pour être tout aussi divin. Renier ses besoin ne mène pas à leur évaporation.

Seul la pure reconnaissance de l’amour qui n’a jamais cessé d’être met le besoin au repos.

Et ça ne se calcule pas.

Le repos du besoin n’est pas une manipulation de l’ego.


Alors le besoin s’évapore et la nutrition s’ensauvage car elle n’a plus d’appui nulle part. Ses repères se sont fondus dans l’instant.

Ensauvager notre nutrition c’est s’ouvrir à la réalité qu’il n’y a pas de différence entre l’énergie vitale et nous.


Et dans nos relations…

L’intimité est la liberté qui se partage.

Au plus la liberté s’étend, au plus la nutrition issue de cet espace d’intimité au cœur des relations se répand.


Alors comment s’ouvrir à la nutrition relationnelle ? En commençant par donner.

Et quoi de plus épanouissant que de donner sans rien attendre…

Dans une relation la nutrition est l’intime et l’intime est le silence qui s’échange.


Peu importe ce qui s’échange dans les mots, quelle nutrition y a-t-il dans l’échange de deux intellects qui cherchent accords et désaccords ?

L’intellect nous épuise, il ne trouve le repose que dans sa transcendance.


Prenons l’air hors de la basse-cour et mettons le personnage a nu.

De cette vulnérabilité naît le silence et de ce silence naît la nutrition relationnelle...

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